COTE | ISAD | Contenu |
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FRLx002x010x001 | sous-série | Fragments de pierre ollaire découverts aux Marécottes, en dessous de la Vella, dans le village, en 1886-87, vases façonnés au tour, récipients culinaires, époque romaine (2ème siècle ap. J.C.) et Haut Moyen Age. Provenance : Val Tournanche ou Val d’Ayas, vallée d’Aoste, Italie. (Analyse détaillée de J.-C. Moret. Fragments photographiés). |
FRLx002x010x002 | sous-série | Fragment de poterie découvert près de la croix des Peutex aux Marécottes, en août 1931, dans une fouille à 60cm env. de profondeur. Datation: époque romaine. Typologie: jatte commune. Fragment d’une grande jatte à bord rentrant, lèvre déversée vers l’intérieur. Céramique tournée à pâte claire très fine. Forme et pâte caractéristiques de l’époque romaine. Aucune trace d’action du feu. Brisure ancienne. |
FRLx002x010x003 | sous-série | Fragment découvert en dessous de la Vella des Marécottes, dans le village, de fond de pot culinaire tourney en pierre ollaire verte (chloritoschiste), avec depart de la panse vertical. Vase tourné à l’intérieur, taillé à l’extérieur. La partie inférieure du fond comporte des traces de hachures croisées en X, autour de l’arrachement central (point de fixation du vase sur le tour). L’extérieur est noirci par de la suie, ce qui prouve que le pot a effectivement été utilise (sans doute dans un but culinaire). La couleur et la composition de la pierre indique qu’elle a été extradite dans les Alpes valaisannes ou la vallée d’Aoste. Atelier de tournage non localisé. Datation: époque romaine et/ou Haut Moyen Age (IIème-VIIème s. apr. J.-C.). Typologie: pot tourné en pierre ollaire à function culinaire. Provenance: Alpes valaisanes ou Vallée d’Aoste. |
FRLx002x010x004 | sous-série | Fragment trouvé en dessous de la Vella des Marécottes, dans le village, de panse d’un vase tourné en pierre ollaire verte (chloritoschiste). Traces de tournage sur la face extérieure (cannelures du ciseau du tourneur). La pierre (chloritoschiste) présente un aspect très micacé, avec de nombreuses inclusions de grenats brunâtres (diamètre moyen 2 à 3 mm). La couleur et la composition de la pierre indique qu’elle a été extradite dans les Alpes valaisannes ou la vallée d’Aoste. Atelier de tournage non localisé. Aucune trace de suie ou d’action du feu, si bien qu’il est impossible de préciser s’il s’agit d’un pot culinaire ou d’une urne cinéraire. Datation: époque romaine et/ou Haut Moyen Age (IIème-VIIème s. apr. J.-C.). Typologie: vase tourné en pierre ollaire (pot culinaire ou urne funéraire). |
FRLx002x010x005 | sous-série | Coulure de bronze (?), pesante, oxydée en surface (aspect verdâtre). Tranche fraichement sciée à l’époque moderne, laissant voir l’aspect reel du metal (coloration: bronze très clair et très grisâtre). Contexte, fonction, datation, provenance: inconnus. |
FRLx002x010x006 | sous-série | Fragment de silex, ébréché sur un côté. La pièce ne comporte pas de traces évidentes d’une retouche ou d’un travail de taille. Il s’agit d’un element extérieur à la vallée du Trient car on ne trouve aucun gisement de silex dans la region. Il pourrait s’agir d’une ancienne pierre à fusil, mais sans certitude vu l’aspect quelque peu informe du fragment. Il ne s’agit pas d’une lame car la pierre ne comporte pas de trenchant ou de biseau et les côtés sont tous émoussés. Origine et fonction impossible à determiner. Datation et provenance: inconnues. |
FRLx002x010x007 | sous-série | Pierres des fouilles de Saint-Maurice: il s’agit de pierres d’origine naturelle, sans intérêt archéologique (conglomérats rougeâtre et fragment de tuf). |
FRLx002x010x008 | sous-série | Eléments de dentition de bovidé, molaires trouvées au bord du lac au col d’Anterne, 2000m, leg de Raphaël Bochatay. |
FRLx002x010x009 | sous-série | Des documents concernant ce dossier se trouvent sous FRL 2/6/8 (cupules de la Leneire). 3 plans, relevés-calques bleus,
détail des cupules du monument mégalithique du rocher de Sur la Lé, la Leneire. « Cette roche forme un petit vallonnement
poli par les glaciers, qu’on a utilisé pour y creuser des cupules et rainures. Ce monument était dissimulé sous le
plancher d’un petit raccard à foin, qu’on a enlevé en 1961. DC, 24 juin 1961. « La grande cupule n° 3 est admirable de
proportion. L’intérieur semble avoir été poli. Elle a une profondeur de 31mm et un diamètre de 110mm ». Dessin et texte. |
FRLx002x010x010 | sous-série | 3 figurines trouvées à la Vella des Marécottes, récoltées par une famille Schnetzler, apparemment données au musée de
Vevey, non retrouvées à ce jour. Figurines typiques de l’époque romaine et de son contexte funéraire. Fabriquée en pâte
blanche très claire, leur provenance est probablement de l’Allier, massif central, France. Une zone funéraire à la Vella
aurait donc surplombé un habitat peu en dessous, à la Leneire. (Photo). FIGURINES DITES « DE L’ALLIER » DECOUVERTES AUX
MARECOTTES, Epoque romaine. Ces petites figurines en céramique, dites « de l’Allier » dans la terminologie des
archéologues, sont bien connues des romanistes et assez courantes. Elles datent du début de l’époque romaine (Ier et
début du IIème siècles après J.-C.) et sont presque toujours associées à un contexte funéraire, surtout en milieu rural
et lorsqu’il s’agit de découvertes isolées. Elles sont généralement déposées dans ou sur les tombes à inhumation, ou
livrées aux flammes du bûcher funèbre (incinérations). Les Romains les utilisaient comme offrandes funéraires et elles
étaient fabriquées spécifiquement pour cet usage. Certaines étaient peintes de pigments très vifs qui ont souvent
totalement disparu avec le temps. Elles s’achetaient chez les marchands de poterie et on pouvait aussi en acquérir dans
les sanctuaires, avec d’autres objets de dévotion. Elles étaient fabriquées en série (par moulage) dans le centre de la
Gaule, à partir d’une argile blanche très caractéristique qui fait leur spécificité. La production, de type semi-
industrielle, était centralisée dans la région qui correspond à l’actuel département français de l’Allier (Massif
Central), mais elles étaient diffusées dans l’ensemble du monde romain et du bassin méditerranéen, jusqu’aux frontières
de l’Empire. On suppose qu’elles représentent des dieux, des divinités locales ou secondaires, des entités surnaturelles,
voire de simples génies domestiques, sous forme humaine ou animale, sans qu’on puisse les identifier précisément. Leur
production est caractéristique du Ier siècle après J.-C., mais on en rencontre encore parfois dans des contextes
funéraires du début ou de la première moitié du IIème siècle. Il s’agit d’une production typiquement gallo-romaine. La
plupart de ces statuettes ont une allure très partiellement romanisée qui trahit leur origine gallo-romaine. Les traits
sont souvent frustes et assez grossiers ; ils présentent des caractéristiques stylistiques typiquement indigènes et qui
remontent à la tradition celtique, comme l’exagération des oreilles des animaux, le traitement globuleux ou en amande des
yeux. Cela suggère que les potiers gallo-romains qui les fabriquaient au Ier siècle après J.-C. étaient encore en partie
influencés par les vieux schémas artistiques traditionnels de La Tène…ce qui ne veut pas dire que les divinités ou les
génies représentés aient été forcément celtiques. Outre la représentation de divinités féminines en pieds, on rencontre
fréquemment des oiseaux représentés avec les ailes repliées et des figurines représentant un canidé assis, sans qu’on
puisse les identifier ou déterminer leur symbolisme. En Valais, des statuettes similaires représentant un chien assis et
un oiseau ont été retrouvées à la fin du XIXe siècle dans la nécropole romaine précoce de Riddes. Ces figurines de Riddes
sont actuellement déposées au musée cantonal à Sion et exposées au public. Les objets découverts aux Marécottes
proviennent très vraisemblablement d’un contexte funéraire. Il est dommage qu’on ne connaisse pas mieux les circonstances
exactes de leur découverte. J.-C. Moret |
FRLx002x010x011 | sous-série | Dessin de la pierre des Marécottes, par J.C.Spahni |
FRLx002x010x012 | sous-série | Fragment d’un gobelet. Marc-André Haldimman, céramologue et conservateur des collections archéologiques du Musée de
Genève, confirme qu’il s’agit d’un gobelet médiéval (XIIIe siècle ?) |
FRLx002x010x013 | sous-série | fragment de corne non identifié |
FRLx002x010x014 | sous-série | pierre non identifiée |